2022 Q2 Report
A week full of speeches from world leaders and inflation data leads us to the final day of the month, quarter, and half-year. There were some important developments which suggest a grim outlook for the medium-term global growth. The USD remains strong, with both GBP and EUR looking weak.
If we look at recent data, the US and China seem to be better placed than Europe in the face of current global economic headwinds, and the UK is, considered to be vulnerable. These broad themes have shaped currency moves in the last 2 weeks – below we dig into more detail and look at how this may impact the medium-term movements.
· US consumer spending is weak, but growth remains high
· Eurozone Inflation rocketed to 8.6% in June vs expectations of 8.4%
· German Retail Sales were below expectations and added to a recent raft of negative data from Germany
EURO: The ECB suggested that rates will rise above 0 for the 1st time since 2014 (after Friday’s inflation number, this is more needed than ever) - European Central Bank (ECB) policymaker Robert Holzmann noted that he would have preferred the bank to hike its policy rate earlier.
With Spanish inflation above 10% for the 1st time since 1985, and France expected to post a figure around 10% also, a hike seems a dead cert to many economists.
The Eurozone posted better than expected Industrial and Services data through the week … BUT strong data & comments have failed to boost the EURO because any rate rises will be later than, and less numerous / impactful than other economies.
EUR/USD remains near low levels at 1.0450 as the USD rebounds slightly from last week’s relative weakness.
USD: Speaking at the ECB's annual forum in Sintra on Wednesday, Fed Chair Powell lifted bets for more aggressive rate hikes and said that the US economy is well-positioned to handle tighter policy. Powell further added that the Fed remains focused on getting inflation under control.
In his favour - US GDP grew at 8.3% vs expectations of 8.1%. Many economists think that rate rises in the US will push it into recession, but there are equal arguments on the other side of this, and the impact of dramatic rate rises will play out over the medium term.
GBP: UK GDP for Q1 printed as expected at 0.8%, but many economists are worried that the UK economy will suffer disproportionally as interest rates rise.
GBP has traded heavily throughout the week, with GBP/EUR attempting to push through 1.1500 again, and GBP/USD pushing the key support at 1.2000.
China: Strong manufacturing data suggests yet another strong rebound after Covid restrictions were lifted – but the rebound is from low levels, and although the data bodes well for the global economy, we cannot ignore downside risks.
If this rebound continues at this pace, it may stoke further optimism in a global economic recovery and cleansing of supply chain shocks.
New Zealand: The KIWI is trading at 2yr lows vs USD as recession fears grip the nation and the USD continues to ride high.
Australia: After a 0.5% interest rate hike, and inflation at a 20yr high, the market is looking for more rate hikes from the central bank. The currency has weakened dramatically against the USD (trading at 0.7500 in April, now at 0.6800) in the last 3months, and the AUD will only be boosted by rate hikes that exceed market expectations.
Sweden: Sweden raised interest rates on Thursday by 0.5% and accompanied this with a very hawkish set of comments suggesting further hikes and measures on the way. The currency did not immediately rally because this had been very well signalled. We can expect the currency to rally if the central bank raises more than expected at its 2 remaining meetings this year.
EUR/SEK has risen from 10.71 to 10.76 on the move.
The fine balance between ‘managing’ inflation and growth continues to trouble global central banks, but there are broad themes playing out in FX markets that identify those nations that are likely to be successful, and those that will fall behind or even fail.
A quiet summer is unlikely, given the balance of the scales.
Please call or email for all or currency and payments need.
The RedFX Team
Version française:
Rapport 2ème trimestre 2022
Cette semaine a été riche en discours des dirigeants mondiaux et en données sur l'inflation. Nous arrivons maintenant au dernier jour du mois, du trimestre et du semestre. Certains développements importants laissent entrevoir des perspectives sombres pour la croissance mondiale à moyen terme. Le dollar reste fort, tandis que la livre sterling et l'euro semblent faibles.
En examinant les données récentes, les États-Unis et la Chine semblent mieux placés que l'Europe pour faire face aux vents contraires de l'économie mondiale actuelle. Le Royaume-Uni est considéré comme vulnérable. Ces thèmes généraux ont façonné les mouvements des devises au cours des deux dernières semaines. Nous allons maintenant entrer dans les détails et examiner l'impact que cela pourrait avoir sur les mouvements à moyen terme.
Les dépenses de consommation américaines sont faibles, mais la croissance reste élevée.
L'inflation dans la zone euro a grimpé à 8,6 % en juin, alors que les prévisions étaient de 8,4 %.
Les ventes au détail allemandes ont été inférieures aux attentes et sont venues s'ajouter à une série récente de données négatives en provenance d'Allemagne.
EURO : La BCE a suggéré un passage des taux au-dessus de 0 pour la 1ère fois depuis 2014 (après l’annonce des chiffres de l'inflation de vendredi, cela est plus que jamais nécessaire) - Le responsable politique de la Banque centrale européenne (BCE) Robert Holzmann a noté qu'il aurait préféré que la banque augmente leur taux directeur plus tôt.
Avec une inflation espagnole supérieure à 10 % pour la première fois depuis 1985, et une France qui devrait également afficher une hausse autour de 10 %, une hausse semble être une certitude pour de nombreux économistes.
La zone euro a publié des données, concernant l’industrie et les services, meilleures que prévues tout au long de la semaine. MAIS ces annonces accompagnées des commentaires forts n'ont pas suffi à stimuler l'euro. En effet, en raison des hausses de taux qui seront plus tardives, moins nombreuses et moins importantes que celles enregistrées dans d'autres économies.
L'EUR/USD reste à un niveau bas à 1,0450 alors que le dollar rebondit légèrement après une faiblesse ressentie de la semaine dernière.
USD : S'exprimant lors du forum annuel de la BCE à Sintra mercredi, le président de la FED, Powell, a levé les paris pour des hausses de taux plus agressives et a déclaré que l'économie américaine est bien positionnée pour gérer une politique plus stricte. M. Powell a ajouté que la FED reste concentrée sur la maîtrise de l'inflation.
En sa faveur - le PIB américain a augmenté de 8,3 % contre des attentes de 8,1 %. De nombreux économistes pensent que les hausses de taux aux États-Unis les pousseront vers la récession, mais il existe des arguments contraires de l'autre côté. L'impact des hausses de taux spectaculaires se fera sentir à moyen terme.
GBP : Le PIB du Royaume-Uni pour le premier trimestre s'est établi comme prévu à 0,8 %, mais de nombreux économistes craignent que l'économie britannique souffre de manière disproportionnée de la hausse des taux d'intérêt.
La livre sterling a été fortement échangée tout au long de la semaine, la GBP/EUR tentant de repasser la barre des 1,1500 et la GBP/USD repoussant le support clé de 1,2000.
Chine : De solides données manufacturières suggèrent un nouveau rebond important après la levée des restrictions liées au COVID. Néanmoins, la possibilité de rebond est faible. En effet, bien que les données soient de bon augure pour l'économie mondiale, nous ne pouvons ignorer les risques de baisse.
Cependant, si le rebond continu à ce rythme, il pourrait alimenter l'optimisme concernant une reprise économique mondiale et l'élimination des chocs de la chaîne d'approvisionnement.
Nouvelle-Zélande : Le KIWI se négocie à son plus bas niveau depuis 2 ans par rapport au dollar alors que les craintes de récession s'emparent du pays et que le dollar continue de s'envoler.
Australie : Après une hausse des taux d'intérêt de 0,5 % et une inflation au plus haut depuis 20 ans, le marché attend de nouvelles hausses de taux de la part de la banque centrale. La monnaie s'est considérablement affaiblie au cours des trois derniers mois par rapport au dollar (0,7500 en avril, 0,6800 aujourd'hui), et le dollar australien ne sera stimulé que par des hausses de taux supérieures aux attentes du marché.
Suède : La Suède a augmenté ses taux d'intérêt de 0,5 % jeudi et a accompagné cette hausse d'une série de commentaires très agressifs suggérant d'autres hausses et mesures à venir. La monnaie n'a pas immédiatement rebondi car cette décision avait été très bien signalée. Nous pouvons nous attendre à ce que la monnaie se redresse si la banque centrale augmente ses taux plus que prévu lors des deux dernières réunions de l'année.
L'EUR/SEK est passé de 10,71 à 10,76 sur le coup.
L'équilibre délicat entre la "gestion" de l'inflation et de la croissance continue de perturber les banques centrales mondiales. Cependant, les marchés des changes sont caractérisés par des thèmes généraux qui permettent d'identifier les nations susceptibles de réussir et celles qui auront davantage de difficultés, voire qui échoueront.
Un été tranquille est peu probable, compte tenu de l'équilibre de la balance.
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L'équipe RedFX